J'avais beaucoup aimé "La fugitive de Whitechapel" et son univers steampunk victorien où les sang-bleus de l'aristocratie tente de dominer des mauvais garçons des bas-fonds dignes de Dickens. La dimension sociale est souvent illustrée par la vulnérabilité des femmes du peuple face aux riches libertins, par l'impôt de sang, au sens littéral, dont doivent s'acquitter les travailleurs et par le rejet des ouvriers mutilés, péjorativement appelés "les mécaniques".
Dans ce deuxième volume de nouveaux personnages principaux tiennent le devant de la scène. Trois ans après la fuite des Todd vers Whitechapel, Lena a choisi de retourner graviter autour de l'Echelon, pour mieux l'espionner. Bien sûr elle n'a rien dit de ses projets à personne et surtout pas à Honoria. De son coté Will vit désormais seul, loin du repaire, ce qui ne l'empêche pas de s'inquiéter pour Blade qui, en redevenant humain s'est rendu fragile. Les complots humanistes vont cependant conduire la jeune femme a croisé de nouveau le chemin du loup qui semble toujours aussi peu intéressée par elle.
Bien sûr "la bête de l'ombre" est avant tout un roman sentimental où le chassé croisé amoureux occupe une bonne part mais l'univers est fort attrayant et les intrigues intéressantes.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire