"Les larmes du diable" de C.J. Sansom

Première lecture pour le challenge Dungeon Book Monster, "les larmes du diable" de C. J. Sansom chez Pocket

Il y a déjà quelques années j'avais lu "Dissolution" du même auteur et premier volume des sombres enquêtes de Matthew Shardlake, avocat sous Henry VIII Tudor, et j'avais souhaité lire la suite. L'achat, cet été sur un vide grenier, des quatre autres volumes me permet d'enfin mettre mon projet à exécution.

Quatrième de couverture :

Dans le Londres étouffant de l'été 1540, les esprits s'échauffent : la jeune Elizabeth Wentworth vient d'être reconnue coupable du meurtre de son cousin.
Du fait de son étrange comportement, tous la croient habitée par le démon. Tous, sauf son oncle, et Matthew Shardlake, brillant avocat, bien décidé à découvrir la vérité. Mais c'est compter sans Thomas Cromwell et la nouvelle mission dont il charge Matthew : lui rapporter les " larmes du Diable ", le feu grégeois inventé par les alchimistes byzantins. Cromwell n'a que douze jours pour offrir cette arme redoutable à Henry VIII et regagner ainsi ses faveurs.
Douze jours, c'est le délai qu'il accorde également à Matthew pour prouver l'innocence d'Elizabeth...

Mon avis :

Je me rend compte que j'ai de plus en plus de mal à trouver des romans policiers qui parviennent à accrocher vraiment mon attention : je démonte un peu trop facilement des mécanismes qui se ressemblent tous et une fois le suspens éventé mon intérêt dégringole en flèche...

Pourtant ici l'auteur est parvenu à accrocher mon intérêt grâce au tissage habile de deux intrigues, qui peut-être à la fin n'en feront qu'une, ou peut-être pas...

On retrouve donc une Londres déchirée par les querelles religieuses et politiques de la fin du régne d'Henry VIII, une ville où chacun doit faire attention à ses propos publics, et où les potences et pilori en tout genre sont prompts à surgir de terre. Beaucoup de descriptions, qui m'ont plutôt intéressée mais qui ont aussi tendance à ralentir l'action.

Bref un e lecture plaisante pour qui apprécie l'aspect historique, un peu longue si on ne prend en compte que l'aspect policier.